Mon fils, Michaël, est théologien. Ses questions sont impitoyables sur la nature de Dieu et l’espoir chrétien. On lit ensemble les histoires de la Bible tous les soirs avant de se coucher. Inévitablement c’est à ces moments-là que les questions fusent. Il avait entendu que si on croyait en Jésus, on pourrait aller au ciel avec Dieu quand on meurt. Cool ! pensait-il. Il regardait le ciel par la fenêtre quand il m’a posé cette question :
« Quand est-ce que mes ailes vont pousser ? »
« Tu ne pousseras pas d’ailes, » je lui ai répondu.
« Alors, ils sont comment les ailes de Dieu ? »
« Dieu n’a pas d’ailes, » j’ai insisté.
« Alors comment est-ce qu’il vole dans le ciel ? »
Son espoir était de voler. Quel enfant n’a pas rêvé de voler, pourquoi pas avec Dieu ? C’est clair que ce garçon de 4 ans n’a pas encore compris que de mourir n’a rien à voir avec voler au ciel.
Sa question m’en a fait poser d’autres : Comment est-ce que nous concevons notre espoir final ? Quel est notre imaginaire de la fin ? La question de notre espoir pour l’avenir est primordiale. De sa réponse dépend comment nous vivons aujourd’hui.
Lire la suite (.pdf) : Une prédication de Jonathan Finley à L'Eglise Baptiste de Lagny-sur-Marne.